350e anniversaire de La Prairie

Découvrir son histoire, revivre ses événements marquants, se plonger au cœur de ses différentes époques, célébrer la fierté d’appartenir à une communauté plus que tricentenaire, commémorer la fondation de la ville avec ce modernisme qui la caractérise aujourd’hui, voilà l’aventure unique qui a été proposée dans le cadre des célébrations entourant le 350e anniversaire de La Prairie.

Ces festivités ont donné une visibilité exceptionnelle à la Ville de La Prairie et ont démontré à quel point elle est une municipalité tournée vers l’avenir.

Tout a été mis en place pour faciliter l’accès aux activités et ainsi créer de chaleureux rassemblements. À l’image du dynamisme de la ville, les activités riches et variées qui ont été proposées ont su plaire aux petits comme aux grands, aux férus d’histoire comme aux amateurs d’art, aux sportifs comme aux festivaliers. Bref, il y avait de tout pour tous les goûts.

Il est indéniable que cette programmation diversifiée et inclusive a été le fruit d’un grand effort collectif. Partenaires, bénévoles, membres du conseil municipal, employés de la Ville, membres des comités et des sous-comités et organismes ont participé activement au succès des festivités entourant cette année charnière de l’histoire de La Prairie.

Le comité des festivités 2017 a vu le jour en 2014. Jusqu’à la fin de l’évènement, les membres du comité ont rempli avec conviction leur mandat qui consistait à planifier, à financer et à organiser les festivités du 350e anniversaire de fondation de La Prairie.

Pour marquer cet événement dignement, le comité a tout d’abord choisi de planifier et d’organiser des activités qui touchaient aussi bien la sphère sociale que les secteurs culturel et sportif, dans les limites du budget octroyé. Parallèlement, les membres du comité souhaitaient que ces activités soient accessibles à tous et stimulent le sentiment d’appartenance des Laprairiennes et des Laprairiens tout en contribuant au rayonnement de la municipalité.

Dans le processus de réflexion et de mise en place des diverses activités entourant les festivités du 350e, le comité s’est focalisé sur la famille afin qu’il y en ait pour tous les goûts et tous les âges tout au long de l’année 2017. Ces activités, qui ont été rassembleuses, se sont avéré un succès grâce non seulement à la participation des citoyens, mais aussi à l’implication des entreprises et des organismes qui constituent le tissu social, économique et communautaire de La Prairie.

Finalement, à travers les festivités du 350e, le comité désirait offrir des legs durables à l’ensemble de la population laprairienne pour renforcer son sentiment d’appartenance.

Comité d’orientation (3 réunions)
Rôles : oriente et décide

  • Donat Serres
  • Suzanne Perron
  • Laurent Blais
  • Pierre Vocino
  • Jean Bergeron
  • Pierre Brodeur
  • Yves Sénécal
  • Marie-Josée Latulippe

Comité du 350e (6 réunions)
Rôles : recommande, coordonne et contrôle les finances

  • Donat Serres
  • Suzanne Perron
  • Laurent Blais
  • Yves Sénécal
  • Pierre Brodeur
  • Chantal Charron
  • Robert Clermont
  • Nathalie Guérin (sur demande)
  • Michel Bédard
  • Richard Myre
  • Jean-Eudes Gagnon
  • Léo-Paul Bergeron
  • Marc Girard (membre externe)
  • Maude Simard
  • Marie-Josée Latulippe

Sous-comité sport (8 réunions)
Rôles : développe des activités et réalise les estimés budgétaires

  • Martin Groulx
  • Sophie Potvin
  • Paule Fontaine
  • Francis Chagnon
  • Marie-Josée Latulippe

Sous-comité culture (8 réunions)
Rôles : développe des activités et réalise les estimés budgétaires

  • Nathalie Croteau
  • Carole Benoit
  • Lise Brousseau
  • Stéphane Tremblay
  • Marie-Josée Latulippe

Sous-comité communautaire (8 réunions)
Rôles : développe des activités et réalise les estimés budgétaires

  • Caroline Varin
  • Simon Desjardins
  • Marguerite Arsenault
  • Gilles Boisvert
  • Marie-Josée Latulippe

Sous-comité ville (8 réunions)
Rôles : développe des activités et réalise les estimés budgétaires

  • Frédérik Pépin
  • Marie-Josée Morin
  • Christian Dubé
  • Serge Roy
  • Marie-Josée Latulippe

Les Jésuites, seigneurs de La Prairie, s’y installent en 1667 afin d’y fonder leur mission amérindienne. Des colons français les suivront de peu.

En 1691, le fort de bois de La Prairie est le théâtre d’un affrontement majeur entre les troupes de la Marine et une expédition anglo-iroquoise venue d’Albany (État de New York).

Après la Conquête, La Prairie connaît une période de prospérité marquée en 1836 par la construction du premier chemin de fer au Canada, la reliant à Saint-Jean-sur-Richelieu. Les bateaux à vapeur assurent un lien maritime vital avec Montréal.

La municipalité de La Prairie est fondée en 1845 et obtient le statut de ville en 1909.

À la suite de l’ouverture de la voie maritime du Saint-Laurent en 1959, La Prairie est désormais protégée des inondations annuelles.

Trois cent cinquante ans plus tard, La Prairie est à un moment clé de son développement. Elle relève les défis qui se présentent à elle en impliquant ses citoyens, en préservant l’environnement, en stimulant l’économie et en mettant en valeur son caractère historique!


Le bateau à vapeur et le chemin de fer à l’origine de l’essor économique de La Prairie

Pendant la première moitié du 19e siècle, La Prairie connaît un essor économique sans précédent basé sur l’avènement du bateau à vapeur et sur la construction du premier chemin de fer au Canada. Le transport des marchandises et des voyageurs en sera décuplé.

C’est grâce au brasseur John Molson père que le bateau à vapeur fait son apparition sur le Saint-Laurent. D’ailleurs, Molson se fait davantage connaître par ses bateaux que par sa bière. En 1809, il se lance donc dans la construction de L’Accommodation, navire fabriqué de toutes pièces au Bas-Canada. Ce sera le premier bâtiment mû à la vapeur à relier Montréal à Québec.

Les bateaux à vapeur révolutionnent ainsi l’histoire des transports au Québec et au Canada en multipliant les liaisons. En fait, l’important n’est pas tellement la vitesse ou le tonnage des bateaux, somme toute assez faibles, mais plutôt le respect d’horaires fixes. Cet élément permettra d’augmenter la navigation sur le fleuve de manière considérable et de développer les routes de communication. La Prairie demeure I’axe privilégié du système routier. Puisque les bateaux à vapeur assurent la liaison de dix kilomètres jusqu’à Montréal, c’est la voie la plus empruntée par les Américains pour se rendre sur l’île et par les Canadiens pour accéder à la rivière Richelieu ou aux États-Unis. La navigation à vapeur sur le Saint-Laurent connaîtra son apogée vers 1845. Dans les archives, on retrace en particulier le Laprairie, 2e du nom, un bâtiment construit à Montréal en 1867, puis reconstruit à Sorel en 1894. Il finira par brûler au quai de La Prairie une quinzaine d’années plus tard.

En 1830, alors que l’Angleterre réduit ses relations commerciales avec le Bas-Canada, la bourgeoisie d’affaires montréalaise, dont fait partie la famille Molson, se tourne vers le commerce du bois avec l’État de New York. Comme le perçage du canal de Chambly n’avance pas assez vite, le gouvernement opte pour la première liaison ferroviaire au Canada, celle entre La Prairie et Saint-Jean, anciennement Dorchester, et confie le mandat à la bourgeoisie d’affaires montréalaise. Constituée spécialement pour la construction de la ligne reliant les deux cours d’eau, la Champlain and St. Lawrence Railroad Company peine à trouver des capitaux pour commencer le chantier.

C’est à ce moment que John Molson investit dans le chemin de fer. Avec Peter McGill, ils deviennent les deux premiers actionnaires de la Champlain and St. Lawrence Railroad Company.

En 1835-1836, les gares de La Prairie et de Saint-Jean sont construites de même que les quais pour les bateaux à vapeur et la ligne de chemin de fer, ou plutôt le chemin à lisses, car les rails de l’époque sont fabriqués en bois et coiffés d’une bande de métal. La locomotive Dorchester, un modèle 0-4-0 construit à New Castle en Angleterre, est assemblée dans les ateliers Molson de Montréal en 1836. C’est elle qui inaugurera le nouveau tronçon ferroviaire le 21 juillet en parcourant les 23 km entre La Prairie et Saint-Jean.

Dans la mesure où il faut manipuler les marchandises quatre fois durant le trajet, les profits de la compagnie plafonnent. Les premiers chemins de fer – et notamment le tracé du Grand Tronc en 1854 – se multiplient à grande vitesse et bouleversent l’économie tout entière de la région. L’ouverture de la ligne Montréal-Portland en 1853 et la construction du pont Victoria en 1860 sonnent le glas du tronçon La Prairie-Saint-Jean. La Champlain and St. Lawrence Railroad Company sera absorbée en 1873 par la Compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada, qui n’est nulle autre que le CN d’aujourd’hui.


La briqueterie, un nouvel élan économique pour La Prairie

Bien que les débuts de la fabrication de briques à La Prairie ne soient pas connus précisément, les riches gisements d’argile de la commune découverts en 1890 lui assurent un avenir prometteur dans cette branche d’activité. Le schiste argileux, riche en oxyde de fer, donne à la brique de La Prairie sa couleur rouge sang caractéristique. Ce type de brique est également reconnu à travers tout le nord-est de l’Amérique pour sa durabilité ; on l’appelle d’ailleurs la « steel brick », la « brique d’acier ». Il est même possible que la poudrière du Fort Lennox, érigé en 1820, et les casernes militaires de La Prairie aient été construites avec des briques fabriquées de manière artisanale à La Prairie dans ces années-là.

Selon certains documents d’archives, l’ouverture des premières briqueteries date de la fin du 19e siècle et nécessite l’empiétement d’une superficie de 50 arpents, environ 20 hectares, sur le territoire de la commune afin d’exploiter l’argile contenue dans le sol. En mai 1905, une parcelle de 109 arpents passe aux mains de la Laprairie Brick Co. et, en 1907, une superficie équivalente est cédée par contrat à la Saint Lawrence Pressed Brick Ltd. Le mandat de cette dernière couvre un vaste secteur d’activités : érection de ponts, développement et exploitation des forces hydrauliques, construction et exploitation de chemins de fer. Les deux entreprises se voisinent durant plusieurs décennies sur le territoire de la commune. Leur présence dynamise l’emploi d’ouvriers et donne un élan certain au niveau de vie de la municipalité. La production annuelle de briques d’argile atteint les 64 millions en 1913 – 2,5 millions de briques vitrifiées serviront à la construction des nouveaux locaux de l’Université de Montréal en 1930.

Au milieu des années 1920, la Saint Lawrence Pressed Brick, dont la spécialité réside dans la brique cuite au gaz, emploie 300 hommes. Le 24 avril 1924, une charte est établie au nom de La Briqueterie Saint-Laurent ltée. Durant les années qui suivent, la production de briques ne cesse d’augmenter à La Prairie.

En 1970, la Briqueterie Saint-Laurent construit une nouvelle usine pour remplacer les installations rendues vétustes. On atteint alors les 25 millions de briques produites annuellement. C’est en 1973 que Jannock ltée achète La Briqueterie Saint-Laurent qui devient l’usine n° 1 tandis que La Laprairie Brick Co. deviendra l’usine n° 2 à la suite de son acquisition en 1985. À la fin des années 1980, les deux usines produisent annuellement 55 millions de briques chacune. Elles constituent alors le plus important manufacturier de briques d’argile à l’est de l’Outaouais. De nos jours, l’usine n° 2 abrite l’actuelle Hanson Briques, une division de Heidelberg Cement Group, le quatrième plus gros producteur de ciment au monde. Hanson Briques est l’un des plus importants manufacturiers de briques en argile cuite au Canada et le seul au Québec, avec une quarantaine d’employés et une production annuelle de quelque 45 millions d’unités.

Afin de souligner le 350e anniversaire de La Prairie, une place commémorative a été aménagée dans laquelle un muret de briques personnalisées a été érigé. Les gens ont réservé une brique sur laquelle on voit apparaître une courte inscription. Chacune de ces personnes traversera le temps en laissant sa marque!

Afin de souligner le 350e anniversaire de La Prairie, les gens étaient invités à signer le livre d’or anniversaire lors des événements organisés par la Ville. Ils ont pu sceller ainsi leur présence en signant le livre d’or anniversaire!

Un immense merci à tous nos partenaires qui ont fait de ce 350e anniversaire un immense succès!

Platine

  • Caisse Desjardins La Prairie
  • Collège Jean de la Mennais
  • CN
  • Gouvernement du Québec
  • Groupe Le Québécoise
  • Le Reflet

Or

  • AJ Stratégie
  • Devimco Immobilier
  • Pharmacies Jean Coutu La Prairie et Delson
  • Symbiocité La Prairie
  • TVRS HD
  • Voyage Vasco La Prairie

Argent

  • ATCO
  • Bélanger Sauvé
  • Chabot
  • Cogir
  • Groupe Artea
  • Groupe LP
  • Promutuel Assurance
  • Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine

Bronze

  • Aux Délices de la Gare
  • Déménagement et entreposage La Prairie
  • Desjardins – Gestion du patrimoine
  • Dunton Rainville, avocats
  • Habitations Trigone
  • Jardin de Louise
  • IGA extra Vallée
  • Molson Canadian
  • PPR constructions
  • Richard Merlini, député provincial
  • Rive-Sud Chrysler, Jeep, Dodge
  • William Alliance

Amis

  • Banque Scotia
  • Canadian Tire Delson
  • Como pizzeria
  • Constructions Jasmont
  • Groupe ABS
  • Groupe Leclerc
  • GSF
  • Habitations Deschênes Pépin
  • Le groupe Beaumont Élite II
  • Les Viandes AMS
  • Lithium marketing
  • MWFF
  • Rôtisseries Benny
  • Soleno

Complices

  • Canyon Escalade inc.
  • Centre régional de services aux bibliothèques publiques de la Montérégie
  • CIEBQ
  • Clinique La maison verte
  • Évimbec ltée
  • FADOQ – Club de l’Âge d’or de La Prairie
  • Groupe conseil Genipur inc.
  • GTL Paysagiste
  • Jean-Claude Poissant, député fédéral
  • Modena
  • Monique Audette, Notaire
  • Nadeau Nadeau Blondin Architectes inc.
  • Rochon Experts-Conseils inc.
  • Ville de Candiac

Donateurs

  • Barbier Roger Lupien
  • CÉNAA (Centre d’évaluation neuropsychologique et Aide à l’apprentissage
  • Centre de Reiki et développement personnel
  • Entreprise DJM inc.
  • Francine Chabot
  • Garderie Kreative Kidz
  • Maxigaz inc.
  • Ordre loyal des Moss La Prairie inc.
  • Sauvons nos meubles inc. – Finition Suprême

En 2017, la Ville de La Prairie a célébré son 350e anniversaire. C’est pour cette raison que le chiffre 350 a été utilisé avec des couleurs vives et festives – le rouge, l’orange et le mauve – pour marquer l’ampleur et le dynamisme des activités.

Les chiffres ont été imbriqués les uns dans les autres pour exprimer la dimension du bâti au fil des ans et donner une note de modernisme au logo dans son ensemble.

Les deux lignes noires qui ceinturent le logo, en haut et en bas, symbolisent le premier chemin de fer au pays, la continuité et le désir de toujours aller de l’avant. Par ses lignes épurées et modernes, le logo représente ce qu’est devenue La Prairie, une ville dynamique et active

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